Face à cette montagne, Véronique Geuzaine a décidé de se retrousser les manches et de partir au combat. Cette ancienne institutrice et directrice d’école a vu, à travers ses histoires familiales et professionnelles, à quel point le monde d’aujourd’hui est plein de barrières pour les personnes invalides. Et c’est il y a un peu moins de 2 ans, durant la difficile période COVID, que Véronique donne forme à sa bataille : créer un mouvement sportif dans laquelle sa nièce, Elvire, infirme moteur, pourrait s’épanouir.

Avec l’aide précieuse d’un groupe de bénévoles, mais aussi de la ville de Liège et du club de basketball « Royal ACSA MOSA Angleur », BASKIN sortait de terre et prenait vie !

Sur les hauteurs d’Angleur, Véronique et son équipe proposent à un public hétéroclite des séances de basketball inclusif. Cette heure trente hors du temps s’adresse à tout le monde ; jeunes, moins jeunes, valides, moins valides, déficients, sportifs, non sportifs, etc. C’est par cette mixité que se crée la communauté BASKIN. Le but premier n’est pas de rassembler des personnes déficientes, mais bien de les faire rencontrer et interagir avec un panel venu de différents horizons sans qu’aucun jugement ne soit porté. Il y transpire des valeurs de solidarité et de respect. Tout le monde y trouve sa place et tous en ressortent grandis.

C’est pourquoi BASKIN a tenté sa chance et y a cru. Un travail d’une telle ampleur demande énormément de moyens, tant humains que financiers.

Le public comme le jury l’ont bien compris en leur accordant la première place et un soutien à hauteur de 5000 €.